En Angleterre, de plus en plus de personnes sont indemnisées pour les effets secondaires graves qu’elles ont subis à la suite des vaccins COVID-19. Selon les données récentes, près de 14 000 personnes ont déposé des demandes d’indemnisation pour des conditions graves telles que des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des crises cardiaques et des caillots sanguins. Bien que seulement une petite fraction de ces demandes ait été approuvée, environ 175 cas, cela représente tout de même une reconnaissance significative des effets secondaires graves des vaccins.

Le Vaccine Damage Payment Scheme (VDPS), mis en place depuis 1979, est le programme sous lequel ces compensations sont accordées. Ce programme a vu une forte augmentation des demandes liées spécifiquement aux vaccins contre la COVID-19. Cependant, le processus reste strict, avec une majorité de demandes rejetées pour ne pas répondre aux critères de la législation actuelle, qui exige, par exemple, que les demandeurs soient au moins 60 % invalides pour être éligibles à une compensation​ (Newswaker)​ (Parliamentary Bills – UK Parliament).

Cette reconnaissance en Angleterre, même arbitraire, contraste fortement avec la situation en France, où la reconnaissance publique et médiatique des effets secondaires graves des vaccins COVID-19 reste très limitée. En Angleterre, des milliers de personnes ont pu déposer des demandes d’indemnisation, et bien que le nombre de cas acceptés soit restreint, cela démontre tout de même une certaine prise en compte des souffrances liées à la vaccination. En revanche, en France, les débats ont été principalement orientés autour de l’efficacité et de la nécessité de la vaccination, laissant souvent de côté les discussions sur les effets secondaires graves et les réponses institutionnelles qui devraient y être associées.

Ce décalage entre les deux pays soulève des interrogations importantes sur la gestion des campagnes de vaccination et la transparence des autorités de santé publique. En France, le manque de reconnaissance et de traitement des effets secondaires graves pourrait refléter une approche moins ouverte et plus centralisée, tandis qu’en Angleterre, malgré des critiques sur la rigueur des critères d’indemnisation, le simple fait que ce débat ait lieu sur la place publique est en soi un signe d’une gestion différente des risques associés aux vaccins

Les Vaccins : Un Risque pour Ceux Qui N’étaient Pas en Danger?

Dès le début, la vaccination massive a été présentée comme la clé pour sortir de la pandémie. Cependant, il devient de plus en plus clair que, pour certains, les effets secondaires des vaccins ont été plus graves que la maladie elle-même. Des jeunes adultes, sans antécédents médicaux significatifs, se retrouvent aujourd’hui avec des séquelles graves, voire des handicaps permanents. Bien que ces cas restent rares en comparaison du nombre total de vaccinations, ils sont suffisamment nombreux pour justifier une réévaluation des stratégies vaccinales, en particulier pour les populations à faible risque.

Une étude du Smidt Heart Institute de Cedars-Sinai a révélé une augmentation notable des crises cardiaques chez les jeunes adultes pendant la pandémie. Cette tendance pourrait être en partie attribuée aux effets secondaires des vaccins, soulignant les risques encourus par ceux qui, a priori, ne couraient pas de risque élevé face à la COVID-19 (Home – Cedars-Sinai Pulse).

La Vaccination de Masse : Une Stratégie Nécessaire?

La décision de vacciner massivement les jeunes en bonne santé, sans différenciation des profils de risque, demeure l’un des aspects les plus controversés de cette campagne. Dans de nombreux cas, ces jeunes n’auraient probablement jamais développé de symptômes graves de la COVID-19, mais se retrouvent aujourd’hui avec des handicaps à vie liés aux effets secondaires des vaccins. Pourquoi n’a-t-on pas opté pour une approche plus ciblée, en réservant la vaccination aux personnes réellement à risque, comme les personnes âgées ou immunodéprimées?

En comparaison, la France a également opté pour une stratégie de vaccination massive, mais avec des débats encore plus intenses autour de l’obligation vaccinale et des politiques de santé publique. L’introduction du pass sanitaire, qui a rendu la vaccination quasi obligatoire pour participer à la vie sociale, a exacerbé les tensions. Bien que le taux de vaccination ait été élevé, la gestion des risques et la transparence des autorités ont été critiquées, certains estimant que les risques pour les jeunes en bonne santé n’ont pas été suffisamment pris en compte.

Désinformation et Silence Médiatique en France

Un facteur clé qui aggrave la situation est le rôle des médias dans la désinformation et l’absence de débat public sur les effets secondaires des vaccins. En France, par exemple, il semble qu’il soit encore difficile de parler de ces effets secondaires de manière transparente et publique. Le manque de couverture médiatique empêche un débat public informé et la prise de conscience des risques réels associés à la vaccination de masse des jeunes en bonne santé.

Une Révision Impérative des Politiques de Santé Publique

Il devient de plus en plus évident que la décision de vacciner de manière indiscriminée, sans tenir compte des profils de risque individuels, pourrait avoir exposé inutilement de nombreuses personnes à des dangers graves. Alors que la science continue de découvrir les effets à long terme des vaccins, il est impératif que les politiques de santé publique soient réévaluées pour éviter la répétition de telles erreurs.

Les effets secondaires graves et les décès survenus chez des personnes en bonne santé appellent à une révision critique des stratégies de vaccination. Il est urgent de reconnaître ces erreurs et d’ajuster les futures politiques en fonction des leçons tirées de cette expérience. En France, comme en Angleterre, une réévaluation est essentielle pour restaurer la confiance du public dans les autorités sanitaires et garantir une gestion plus prudente des crises sanitaires à venir. Sans une telle révision, la crédibilité des institutions de santé publique pourrait être gravement compromise.

Conclusion

En somme, en Angleterre, il y a une reconnaissance croissante des effets secondaires graves des vaccins COVID-19, soutenue par des recherches scientifiques, une couverture médiatique active et un programme d’indemnisation officiel. Cette reconnaissance contraste avec la situation dans d’autres pays, comme la France, où les effets secondaires graves n’ont pas reçu la même attention ou reconnaissance institutionnelle.