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Le début d’un fil alarmant… Ce sont les femmes qui, les premières, ont dénoncé les effets secondaires sur leurs cycles menstruels après la vaccination.

La gestion de l’information autour des vaccins COVID-19, en particulier ceux à ARNm, a révélé non seulement des lacunes scientifiques, mais aussi un traitement médiatique et institutionnel profondément biaisé des effets secondaires. Lorsque des femmes ont signalé, dès les débuts des campagnes de vaccinations, des perturbations menstruelles après la vaccinationirrégularités, douleurs accrues, saignements inhabituels –, leur parole a été rapidement marginalisée. Plutôt que d’ouvrir une enquête sérieuse ou de traiter ces témoignages avec le respect dû à des patientes qui connaissent leur propre corps, les médias mainstream et certaines plateformes de « fact-checking » ont classé ces signalements comme de simples « fake news ». Ces femmes ont été taxées de “complotistes”, voire d’hystériques, comme si leurs inquiétudes relevaient d’une imagination maladive. Ce dénigrement, au lieu de servir la santé publique, a contribué à discréditer toute critique et à rendre suspect le moindre questionnement.

Le silence des mouvements féministes face au mépris des témoignages féminins

Ce qui ajoute au sentiment d’injustice, c’est le silence des mouvements féministes, qui n’ont absolument rien fait pour porter la parole de ces femmes. Les inquiétudes des femmes, au vu de leurs plaintes répétées, ont été une fois de plus minimisées, voire méprisées, et leur légitimité déniée. L’absence de soutien de la part des mouvements féministes a laissé ces femmes seules face à une institutionnalisation du doute et de la suspicion. Cette indifférence est d’autant plus surprenante que l’enjeu concerne directement la santé et le respect de l’intégrité physique des femmes, aspects pourtant au cœur des revendications féministes. En n’intervenant pas pour défendre ces voix marginalisées, les mouvements féministes semblent avoir abandonné celles qui subissent, encore aujourd’hui, les effets d’un système où la parole des femmes est systématiquement mise de côté.

Le rôle des médias et de la « chasse aux sorcières »

Les médias, prétendant « protéger le public » de la désinformation, ont en réalité alimenté la méfiance. En reléguant les témoignages de ces femmes au rang de conspiration, ils ont instauré une forme de « chasse aux sorcières » où toute critique du vaccin ou demande de transparence devenait suspecte. Cette censure tacite, souvent appuyée par des plateformes de « fact-checking » financées par des intérêts ayant avantage à promouvoir la vaccination, a écrasé l’opposition et étouffé toute demande légitime d’information. Cet épisode autour des règles perturbées illustre un dysfonctionnement grave et un manque de respect pour les citoyens, piétinant ainsi le principe fondamental de transparence.

Un processus d’approbation expéditif et incomplet

Le vaccin à ARNm de Pfizer a été commercialisé en urgence, sans le recul nécessaire pour en assurer la sécurité complète. En novembre 2024, ces vaccins sont encore techniquement en phase d’essai prolongé. Les autorisations initiales étaient conditionnelles, et la collecte de données de sécurité à long terme se poursuit. En règle générale, les médicaments font l’objet d’une étude sur plusieurs années pour identifier des effets rares ou de long terme, mais ici, les phases ont été compressées sous la pression de l’urgence. Des vaccins expérimentaux ont donc été largement administrés, et les incertitudes initiales, notamment sur des risques graves potentiels (perturbations endocriniennes, réactions auto-immunes), n’ont pas encore été résolues.

Une surveillance post-commercialisation inopérante

Les systèmes de surveillance des effets indésirables, tels que VAERS aux États-Unis et EudraVigilance en Europe, se sont retrouvés débordés. Le nombre élevé de signalements suggère que des effets secondaires significatifs ont échappé au suivi officiel. La pharmacovigilance, censée détecter les risques inattendus, n’a pas été dimensionnée pour gérer cette charge, et la gestion de ces effets secondaires a révélé un manque de préparation. En temps normal, une telle surcharge aurait dû déclencher une révision des protocoles, mais, dans le cas des vaccins COVID-19, les alertes n’ont pas été prises en compte de manière proactive.

Un manque de transparence systémique

Les études initiales sur ces vaccins ont été principalement menées par les fabricants eux-mêmes, sans accès suffisant aux données brutes pour des chercheurs indépendants. Ce manque de transparence limite la capacité de vérification extérieure et renforce les doutes quant à l’intégrité des données de sécurité. Cette opacité met en évidence un problème systémique, où les institutions et les entreprises impliquées semblent davantage préoccupées par la distribution rapide que par le respect des standards de sécurité à long terme. Les populations, quant à elles, se retrouvent dans l’incertitude quant aux effets possibles du vaccin sur la fertilité, les risques de fausses couches, et les impacts éventuels sur les fœtus.

Un défi éthique : une urgence justifiée ?

La justification de l’urgence pandémique ne devrait pas être une excuse pour contourner les standards de sécurité. En cas d’incertitudes aussi fortes, l’éthique scientifique suggère la prudence, et la vaccination de masse, notamment des jeunes et des enfants, avec des produits expérimentaux pose question. L’introduction rapide de ces vaccins, malgré les risques encore mal évalués, met en lumière un dilemme éthique : doit-on sacrifier les standards de sécurité au nom de la rapidité ? Cette question n’a reçu aucune réponse claire.

Des effets secondaires passés sous silence et un danger potentiel

Les troubles menstruels signalés par les femmes ne sont peut-être que la pointe de l’iceberg. Si ces perturbations suscitent déjà des inquiétudes légitimes sur la fertilité et les fausses couches, d’autres effets indésirables significatifs, tels que des réactions cardiaques, auto-immunes ou neurologiques, ont également été observés. Ces signalements, souvent minimisés de la même manière que les troubles menstruels, constituent un scandale sanitaire latent. Le manque de transparence et de considération de ces nombreux effets secondaires accentue la déconnexion entre le public et les institutions sanitaires, alimentant une méfiance dont les conséquences seront durables.

Un scandale sanitaire en devenir

À la lumière des effets secondaires signalés dès les débuts, des incertitudes persistantes, et de l’opacité du processus d’approbation, il apparaît que ces vaccins expérimentaux n’auraient jamais dû être mis sur le marché sans une évaluation complète et rigoureuse. La minimisation des effets indésirables, la disqualification systématique des témoignages, et l’absence de transparence des autorités de santé jettent les bases d’un scandale sanitaire majeur. Les vaccins à ARNm auraient dû rester en phase d’étude jusqu’à l’obtention de données fiables et exhaustives, et l’éthique exigerait aujourd’hui une révision totale de cette stratégie vaccinale pour restaurer une confiance désormais gravement entamée.