
Lundi 20 mai 2025. Dans une salle aseptisée de Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté un traité international sur les pandémies. Présenté comme une avancée pour la coopération mondiale, ce texte, en réalité, parachève la prise de contrôle de la santé publique par des intérêts privés. En l’absence des États-Unis, la signature s’est faite sans opposition majeure, mais surtout sans débat démocratique.
Un traité global, un agenda opaque
Derrière les nobles mots d’« équité », de « solidarité » et de « transparence » se cache une architecture technocratique pilotée non par des médecins, mais par des comptables. Le traité ne garantit pas l’accès libre aux soins, mais organise la centralisation des réponses sanitaires, la mise en commun des données, et surtout… la captation des marchés pharmaceutiques par les géants de Big Pharma.
Le prétendu « partage équitable » des vaccins et traitements ? Une vitrine. Ce que le traité rend obligatoire, c’est le mécanisme d’accès aux agents pathogènes (PABS), contrôlé par un cartel d’institutions financées – devinez par qui ? – par les mêmes fonds d’investissement qui détiennent déjà des parts massives dans Pfizer, Moderna, GSK ou Johnson & Johnson.
BlackRock, Vanguard & Co : les vrais maîtres du jeu
Derrière les logos rassurants des labos, ce sont les mastodontes de la finance mondiale qui tirent les ficelles. Les principaux actionnaires des multinationales pharmaceutiques sont aussi ceux des grandes plateformes numériques, des banques centrales privées et… des médias qui vous disent quoi penser.
Leur moteur n’est ni la compassion, ni la prévention. C’est le rendement. Une pandémie mondiale, pour ces gestionnaires d’actifs, est avant tout un levier de croissance. À la clé : des milliards injectés dans des campagnes de vaccination massive, des plans d’urgence subventionnés par les États, et des populations entières captives de traitements chroniques.
La santé transformée en marché permanent
Avec ce traité, la santé bascule définitivement dans le domaine du « global business ». Chaque pays signataire accepte de se conformer à des directives émanant non plus de ses propres institutions sanitaires, mais d’un organe central dont la légitimité démocratique est inexistante. En cas de « menace pandémique », déclarée à la seule discrétion de l’OMS, les États devront s’aligner : confinement, vaccination, surveillance numérique. Le tout au nom de la “science”, mais avec les fonds publics.
Nous ne parlons plus de recommandations médicales. Nous parlons d’un dispositif contraignant, normatif, potentiellement juridiquement supérieur aux constitutions nationales. Sous prétexte de protéger nos vies, ce traité réduit nos libertés au néant.
L’ultime financiarisation du vivant
Le vivant devient un produit, l’humain une variable d’ajustement. La médecine, autrefois art de soigner, se transforme en une chaîne logistique où chaque corps est un consommateur potentiel, chaque virus une opportunité de croissance.
Les gouvernements s’agenouillent, les peuples dorment, et les fonds de pension comptent.