• Post category:Asso 2024
  • Temps de lecture :10 min de lecture

L’Ordre des médecins : Mafia en blouse blanche et/ou marionnette de l’État ? La santé publique a-t-elle déjà existé ?

L’Ordre des médecins, autrefois conçu pour garantir l’éthique médicale, semble aujourd’hui pris dans un chaos total, exacerbé par l’annulation des élections de février 2024 pour fraude. Cette institution, autrefois respectée, se retrouve accusée de manipulations flagrantes, où des candidats ont été exclus sous des prétextes fallacieux. Cette situation révèle une institution gangrenée par des luttes de pouvoir, alors que la santé publique, déjà fragile, continue à sombrer. Ce scandale électoral met en lumière un système dysfonctionnel, où l’omerta règne et où l’éthique médicale semble avoir disparu.

Une institution soumise aux volontés politiques (voir ci-après, l’histoire de l’Ordre)

Depuis sa création en 1940 sous le régime de Vichy, l’Ordre des médecins a montré une soumission croissante aux directives politiques. Créé dans un contexte peu reluisant, où il servait à exclure les médecins juifs, l’Ordre semble aujourd’hui jouer un rôle de bras armé de l’État, exécutant les volontés gouvernementales sans débat scientifique. Ce qui devait être une institution de régulation déontologique a peu à peu perdu sa vocation, se transformant en un outil de contrôle politique.

COVID-19 : L’Ordre, relais du gouvernement

Pendant la crise du COVID-19, l’Ordre des médecins a encore accentué cette soumission, appliquant strictement les directives gouvernementales, sans laisser place à la discussion scientifique. Des traitements controversés, comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, ont été rapidement interdits, et les médecins qui osaient les prescrire, comme Didier Raoult, ont été sanctionnés sans pitié. La liberté de prescription des médecins a disparu au profit de protocoles rigides, imposés par le gouvernement, affaiblissant encore plus la relation de confiance entre les médecins et leurs patients.

Sur-vaccination des enfants : Une aberration ignorée

Un autre scandale qui illustre les dérives de l’Ordre est celui des 11 vaccins obligatoires pour les jeunes enfants. Depuis 2018, les nourrissons doivent recevoir un ensemble de vaccins, une politique critiquée par beaucoup pour son excès. Les préoccupations quant aux effets secondaires et à l’affaiblissement de l’immunité naturelle des enfants sont balayées d’un revers de main. L’Ordre refuse d’ouvrir un débat sur les conséquences potentielles de cette sur-vaccination, préférant soutenir aveuglément cette politique vaccinale sans remise en question.

Crise de confiance et défiance généralisée

Toutes ces dérives ont contribué à une crise de confiance profonde. Le mot “vaccin” suscite désormais la méfiance, et les patients ne savent plus à qui se fier. Les médecins, incapables de prescrire en fonction de leur conscience, doivent obéir aux directives imposées, alourdissant encore plus le climat de défiance. Les médecins de terrain, déchirés entre leur éthique et les obligations administratives, sont pris au piège, alimentant une méfiance généralisée envers l’ensemble du système de santé.

Réformes ou statu quo ?

La question est désormais posée : l’Ordre des médecins peut-il encore être réformé ou restera-t-il un simple instrument aux mains de l’État ? Tant que la séparation entre la science et la politique ne sera pas rétablie, l’Ordre continuera à fonctionner comme une machine de pouvoir, au détriment de la liberté médicale et de la santé publique. Les élections d’octobre 2024 offrent une lueur d’espoir pour redresser la situation, mais sans réforme en profondeur, la légitimité de l’Ordre restera en suspens.

En attendant, les médecins doivent continuer à évoluer dans ce climat de méfiance, tandis que la défiance des patients ne fait que s’accentuer. La santé publique, déjà fragilisée, risque de souffrir encore davantage, otage de luttes de pouvoir qui pourraient bien la conduire à sa perte.

Histoire de l’Ordre des médecins en France

L’Ordre des médecins a traversé plusieurs étapes marquantes depuis sa création en 1940 sous le régime de Vichy. Voici les grandes dates et événements qui ont marqué son histoire :

1940 : Création de l’Ordre des médecins sous Vichy

L’Ordre est créé le 7 octobre 1940 par le gouvernement de Vichy, dirigé par le maréchal Pétain. Cette création avait pour objectif de réguler la profession médicale dans un contexte de contrôle rigide de l’État. Dès ses débuts, l’Ordre est marqué par une collaboration avec le régime de Vichy, notamment avec des mesures discriminatoires telles que l’exclusion des médecins juifs.

1944 : La Libération et la continuité de l’Ordre

Après la Seconde Guerre mondiale, bien que des critiques s’élèvent sur la collaboration de l’Ordre avec le régime de Vichy, il est décidé de maintenir cette institution. Des réformes sont introduites pour faire évoluer son rôle dans une France redevenue républicaine.

1945 : Le Code de déontologie médicale

Le Code de déontologie médicale est institué en 1945 et devient un texte fondateur, réaffirmant le rôle éthique de la profession. Ce code est mis à jour régulièrement pour s’adapter aux évolutions de la médecine et des pratiques professionnelles.

1958 : Réforme Debré

La réforme hospitalière menée par Michel Debré en 1958 modifie l’organisation des soins en France, mais l’Ordre conserve son rôle central dans la régulation de la profession médicale, même si certaines de ses compétences sont critiquées.

2002 : Réforme du statut de l’Ordre

En 2002, la loi Kouchner sur les droits des malades et la qualité du système de santé modifie en profondeur la relation entre les patients et les médecins, et introduit de nouvelles responsabilités pour l’Ordre, notamment sur la transparence et la protection des droits des patients.

2010 : Gestion des conflits internes et critiques

Durant les années 2010, l’Ordre est critiqué pour son opacité, sa gestion des plaintes contre les médecins, et des conflits internes qui fragilisent son image. Des réformes sont proposées pour moderniser l’institution et restaurer la confiance publique.

2018 : Extension controversée des 11 vaccins obligatoires pour enfants

En janvier 2018, la France élargit la liste des vaccins obligatoires pour les enfants, passant de 3 à 11 vaccins, incluant ceux contre la rougeole, la coqueluche, et la méningite. Cette réforme suscite de vives critiques concernant l’impact potentiel sur l’immunité naturelle et les effets secondaires. L’Ordre des médecins soutient fermement cette mesure, renforçant son image d’exécutant des décisions politiques.

2020 : La crise de la COVID-19

La crise sanitaire liée à la COVID-19 met l’Ordre des médecins au cœur de polémiques concernant sa gestion de la pandémie. L’Ordre est accusé de suivre aveuglément les directives du gouvernement, notamment concernant le confinement, la vaccination et la liberté de prescription des médecins, renforçant les critiques sur son indépendance.

2024 : Fraudes électorales et crise interne

En février 2024, les élections pour le renouvellement du conseil départemental de l’Ordre des médecins de Paris sont annulées pour fraude, révélant des dysfonctionnements internes profonds. Ce scandale met en lumière une institution traversée par des luttes de pouvoir et fragilise encore plus la confiance des médecins et du public.

Depuis sa création, l’Ordre des médecins a navigué entre des périodes de réformes et de critiques. D’une institution créée dans un contexte de contrôle étatique sous Vichy, il a dû évoluer pour répondre aux exigences modernes de transparence, de déontologie et de protection des patients, mais continue à susciter des controverses, notamment sur son indépendance face aux décisions politiques.