
Synthèse des Pages de 443 à 520 sur 520 du Rapport du Congrès Américain:
Dans cet Article:
- Synthèse des preuves accablantes : Obstruction, manipulation et comportements répréhensibles dans les enquêtes sur la gestion de la pandémie de COVID-19
- Le HHS ?
- EcoHealth Alliance ?
- David Morens ?… Conseiller scientifique principal du Dr Anthony Fauci
- Administration Hochul ?
- Et en France ? La gestion française de la pandémie sous le feu des critiques
- PDF : Traduction Reaction19, du Rapport du Congrès Américain de décembre 2024
- PDF : Original, du Rapport du Congrès Américain de décembre 2024
Synthèse des preuves accablantes : Obstruction, manipulation et comportements répréhensibles dans les enquêtes sur la gestion de la pandémie de COVID-19
I. Obstruction massive orchestrée par le Département de la Santé et des Services Sociaux (HHS)
Le HHS, sous l’administration Biden, s’est engagé dans une obstruction systématique et intentionnelle des enquêtes du Congrès sur la gestion de la pandémie, notamment sur les origines du COVID-19 et la recherche sur le gain de fonction.
- 31 janvier 2024 : Lors d’une audience, Melanie Egorin, secrétaire adjointe du HHS, refuse de réfuter les accusations selon lesquelles son ministère aurait sciemment limité les ressources allouées au respect des demandes du Congrès. Cette posture revient à admettre implicitement que le HHS a manipulé ses moyens pour entraver les investigations.
- 22 mois d’enquête : Alors que le Congrès a demandé des documents clés, le HHS a produit seulement 14 799 pages—souvent déjà accessibles au public ou lourdement expurgées—et ignoré des pistes critiques. En comparaison, une simple demande FOIA sur un seul employé (Dr Morens) a permis de récupérer plus de 30 000 pages.
- Exemple frappant :
- 26 juin 2023 : Un document produit pour le Congrès était bien plus expurgé que la même version obtenue via FOIA. Cela prouve une intention délibérée de cacher des informations spécifiques au Congrès.
- Production de documents absurdes :
- Le 11 mars 2024, le HHS a produit 413 pages, dont seulement 37 pages pertinentes. Le reste consistait en des articles de presse imprimés, montrant une tentative cynique d’augmenter artificiellement le volume de production pour donner l’illusion de conformité.
Constats accablants
- Manipulation méthodique : Le HHS a intentionnellement ralenti et limité la production de documents, entravant activement les enquêtes légitimes du Congrès.
- Obstruction volontaire et illégale : En violant explicitement la FOIA et les règles du Congrès, le HHS a sapé la transparence, préférant protéger ses hauts responsables que de rendre des comptes.
- Refus de témoins : En interdisant à des employés clés comme le Dr Morens de répondre à des questions critiques, le HHS a sciemment violé le droit du Congrès à interroger ses témoins.
II. EcoHealth Alliance : Manipulation, falsification et obstruction systémique
L’organisation EcoHealth Alliance, dirigée par Peter Daszak, a activement entravé les investigations en manipulant des documents critiques, falsifiant des preuves et dissimulant des informations embarrassantes.
- Février 2023 : EcoHealth, visée par des demandes du Congrès, adopte une stratégie d’obstruction directe. Dans un courriel, Daszak conseille à son avocat de “ralentir délibérément le processus” et de réduire la portée des recherches.
- 11 avril 2024 : Daszak refuse de fournir des communications avec le FBI, invoquant de fausses menaces liées à des enquêtes. Il admet dans un courriel interne vouloir éviter à tout prix que des informations sur la recherche de gain de fonction soient rendues publiques.
- Falsification de documents publics :
- 12 avril 2024 : EcoHealth publie des versions falsifiées de courriels internes dans un communiqué de presse, prétendant apporter la transparence. Des preuves montrent que Daszak lui-même a modifié le contenu avant publication.
- 1er mai 2024 : Lors d’une audition publique, Daszak adopte une “stratégie de réponse lente et délibérée” pour éviter de fournir des réponses claires, révélant une intention manifeste de manipuler les perceptions publiques et législatives.
Constats accablants
- Détournement systématique de fonds publics : EcoHealth a agi comme un mauvais gestionnaire des subventions fédérales, masquant des pratiques douteuses liées à la recherche sur le gain de fonction.
- Mépris flagrant pour la transparence : Daszak a personnellement orchestré une campagne de désinformation pour protéger ses intérêts et ceux de ses partenaires.
- Complicité suspecte avec le HHS : Des preuves montrent que des employés comme David Morens ont collaboré étroitement avec Daszak pour contourner les enquêtes, sapant ainsi la confiance dans les institutions publiques.
III. David Morens : Sabotage, mensonges et comportements indignes
David Morens, conseiller scientifique principal du Dr Fauci, incarne une dérive morale et institutionnelle grave, mélangeant abus de pouvoir, dissimulation de preuves et comportements misogynes.
Utilisation systématique de courriels personnels pour éviter la transparence
- 13 juillet 2020 : Morens admet dans un courriel utiliser Gmail pour échapper à la FOIA et recommande à ses collègues de supprimer leurs courriels dès qu’un sujet devient “sensible”.
- 18 janvier 2024 : Lors d’un entretien avec le Congrès, il déclare sous serment ne jamais avoir utilisé un compte personnel pour contourner la loi, alors que des preuves montrent le contraire.
Suppression illégale de documents
- 21 janvier 2022 : Morens affirme avoir supprimé “tout ce qui concerne EcoHealth” de son compte Outlook officiel. Il encourage également ses collègues à supprimer les courriels mentionnant des informations sensibles sur les origines du COVID-19.
- Violation du 18 U.S.C. 2071 : Les suppressions intentionnelles de courriels par Morens constituent une infraction fédérale grave, passible de prison.
Commentaires misogynes et comportements déplacés
- 18 novembre 2021 : Morens critique Rochelle Walensky, affirmant qu’elle a obtenu son poste “parce qu’elle porte une jupe”.
- 27 août 2020 : Il plaisante sur un “pot-de-vin” qu’il mériterait après l’octroi d’une subvention de 7,5 millions de dollars à EcoHealth.
Relation douteuse avec EcoHealth
- Morens a partagé des informations internes sensibles du NIH avec Daszak, allant jusqu’à éditer les réponses d’EcoHealth aux NIH pour dissimuler des manquements.
IV. L’administration Hochul : dissimulation et manipulation des données
L’administration Hochul, tout en promettant une transparence totale, a perpétué la dissimulation systématique des erreurs commises sous Cuomo concernant les maisons de retraite.
- 10 septembre 2024 : Une citation à comparaître révèle que des documents critiques sur les décisions politiques ayant conduit à des milliers de décès dans les maisons de retraite ont été retenus ou expurgés.
- Données manipulées :
- Les décès dans les maisons de retraite ont été continuellement sous-déclarés. Des données factuelles, qui auraient permis de mesurer l’impact réel de la directive du 25 mars 2020, ont été dissimulées sous prétexte de “privilège délibératif”.
Opacité et obstruction : une trahison de la transparence publique
Les preuves rassemblées révèlent une culture de l’opacité et de l’obstruction, de la part des institutions publiques et privées impliquées dans la gestion de la pandémie. Le HHS, EcoHealth Alliance, et des acteurs comme David Morens ont utilisé toutes les ressources à leur disposition pour échapper à la surveillance et éviter de rendre des comptes. Le Congrès et le public américain méritent des réponses et une responsabilité claire face à ces manquements délibérés et systématiques.
Ces actions ne sont pas de simples erreurs administratives mais constituent une trahison des principes de transparence, d’intégrité et de service public.
Le HHS ?
Le HHS (Department of Health and Human Services) est le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. C’est une agence gouvernementale chargée de protéger la santé des citoyens américains et de fournir des services essentiels, notamment en matière de santé publique, de recherche médicale, de gestion des programmes de sécurité sociale et de réponse aux crises sanitaires, comme la pandémie de COVID-19.
EcoHealth Alliance ?
EcoHealth Alliance est une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis, spécialisée dans la recherche sur les maladies émergentes et les zoonoses, avec un focus sur les interactions entre santé humaine, animale et environnementale. Cependant, son rôle dans la pandémie de COVID-19 a été vivement critiqué.
Liens controversés avec l’Institut de virologie de Wuhan :
EcoHealth Alliance a financé des recherches à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), notamment sur les coronavirus de chauves-souris, via des subventions fédérales américaines, notamment du National Institutes of Health (NIH). Ces projets incluaient des travaux sur les “gains de fonction”, des techniques controversées qui modifient les virus pour en étudier leur potentiel pathogène. Bien que l’implication d’EcoHealth dans l’origine du SARS-CoV-2 n’ait pas été prouvée, ces recherches ont ravivé les soupçons d’une fuite de laboratoire comme possible origine de la pandémie.
Manque de transparence :
EcoHealth Alliance est accusée d’avoir délibérément omis de divulguer des informations critiques sur ses recherches et son financement, notamment les protocoles de sécurité utilisés à Wuhan. L’organisation a également été pointée du doigt pour avoir retardé ou ignoré les demandes de renseignements du Congrès et des enquêteurs. Ce comportement a alimenté les accusations d’obstruction et de dissimulation.
Responsabilité douteuse :
La gestion des fonds publics par EcoHealth Alliance et son manque de supervision dans les recherches menées à Wuhan posent des questions sur l’absence de contrôle réglementaire. Certains critiques voient l’organisation comme un acteur clé dans un système qui a favorisé des recherches risquées sans mécanismes adéquats de responsabilité.
Conclusion :
Au-delà de son rôle dans la recherche sur les maladies émergentes, EcoHealth Alliance incarne un problème plus vaste : la culture de l’opacité et le mépris apparent pour les principes de transparence et de responsabilité dans le domaine scientifique, particulièrement lorsque des fonds publics sont en jeu. Cette situation exige un examen approfondi et des réformes structurelles pour éviter que de tels manquements ne se reproduisent.
David Morens ?… Conseiller scientifique principal du Dr Anthony Fauci
David Morens, conseiller scientifique principal du Dr Anthony Fauci, est devenu une figure hautement controversée dans la gestion de la pandémie de COVID-19, accusé de manipuler l’information et de contribuer à une culture de l’opacité institutionnelle.
1. Rôle actif dans la dissimulation :
Des documents internes et des e-mails dévoilés au public montrent que Morens aurait activement participé à des efforts visant à détourner l’attention de l’hypothèse d’une fuite de laboratoire concernant l’origine du SARS-CoV-2. Il aurait collaboré avec des institutions et des scientifiques pour promouvoir une version narrative favorable à une origine zoonotique, malgré des preuves scientifiques non concluantes.
2. Soutien implicite à des recherches dangereuses :
En tant que conseiller de longue date et proche collaborateur de Fauci, Morens est directement impliqué dans les décisions concernant le financement de recherches risquées via EcoHealth Alliance, notamment des travaux controversés sur le gain de fonction à l’Institut de virologie de Wuhan. Son manque de supervision et son soutien apparent à ces programmes ont alimenté les accusations d’irresponsabilité dans l’utilisation des fonds publics.
3. Obstruction et manipulation des enquêtes :
Morens a été accusé de tenter de bloquer des enquêtes indépendantes sur l’origine du virus et sur l’utilisation des financements fédéraux. Certains rapports suggèrent qu’il aurait conseillé de limiter la circulation de documents sensibles pour éviter un examen public approfondi. Ce comportement est vu comme une tentative délibérée d’empêcher la transparence et de protéger les intérêts de son institution.
4. Culture de l’impunité :
En tant qu’acteur clé du NIAID, Morens symbolise ce que de nombreux critiques appellent une culture institutionnelle d’impunité, où les décisions sont prises en vase clos, à l’abri de tout contrôle public ou politique. Son rôle dans l’effort apparent pour esquiver la responsabilité a accru la méfiance envers les institutions de santé publique.
Conclusion :
David Morens n’est pas seulement un acteur passif dans la gestion de la pandémie ; il est accusé d’avoir activement contribué à une stratégie d’opacité et de manipulation visant à protéger les intérêts institutionnels au détriment de la vérité et de la responsabilité publique. Ces actions, si elles sont confirmées, représentent une trahison des principes fondamentaux de transparence et d’intégrité auxquels les citoyens sont en droit de s’attendre.
Administration Hochul ?
L’administration Hochul est de plus en plus critiquée pour son inefficacité perçue, son manque de leadership décisif et sa gestion controversée des crises majeures qui affectent l’État de New York. Ses opposants, y compris au sein de son propre parti, la voient comme une gouverneure réactive, dépassée par les défis, et trop préoccupée par des calculs politiques pour véritablement agir.
1. Gestion chaotique de la pandémie de COVID-19 :
- Mandats arbitraires et inefficaces : Hochul a maintenu des mandats sanitaires souvent jugés incohérents et inapplicables. Les mesures imposées, comme le port obligatoire du masque ou les exigences vaccinales, ont aliéné une grande partie de la population sans résultats clairs en termes de santé publique.
- Utilisation douteuse des fonds fédéraux : Son administration est accusée d’avoir mal géré ou gaspillé les milliards de dollars alloués à l’État pour faire face à la pandémie. Des allégations de favoritisme et de manque de supervision dans l’attribution de contrats publics entachent sa réputation.
2. Criminalité et insécurité :
- Laxisme face à la hausse de la criminalité : Sous son mandat, les taux de criminalité ont augmenté de manière alarmante dans des villes clés comme New York City. Hochul a été accusée de ne pas répondre de manière significative à cette crise, se contentant de mesures symboliques sans impact réel.
- Réformes désastreuses de la justice pénale : En poursuivant des politiques de réforme de la justice pénale initiées sous Cuomo, Hochul a contribué, selon ses critiques, à une culture d’impunité pour les récidivistes. Des réformes comme l’élimination de la caution pour certains délits sont perçues comme ayant exacerbé l’insécurité.
3. Problèmes économiques amplifiés :
- Explosion du coût de la vie : L’administration Hochul n’a pas su freiner la flambée des prix, notamment dans le logement. Malgré des promesses de logements abordables, les projets sont souvent bloqués ou trop limités pour répondre à la demande.
- Fuite des résidents et des entreprises : Les politiques fiscales et réglementaires de l’État, combinées à un coût de vie insoutenable, ont conduit de nombreuses entreprises et familles à quitter New York. Hochul est accusée de ne pas avoir d’approche concrète pour retenir les contribuables et attirer de nouveaux investissements.
4. Leadership politique défaillant :
- Absence de vision claire : Hochul est largement perçue comme manquant d’une direction stratégique forte pour l’État. Ses initiatives sont souvent réactives, guidées par la pression politique ou médiatique, plutôt que par une planification réfléchie.
- Division au sein du Parti démocrate : Même au sein de son propre parti, Hochul est critiquée pour son incapacité à construire des coalitions solides. Elle peine à obtenir le soutien de l’Assemblée législative pour ses propositions, mettant en lumière une faiblesse politique flagrante.
5. Éthique et corruption :
- Accusations de favoritisme et de corruption : Des enquêtes ont révélé des liens troublants entre son administration et des donateurs de sa campagne, notamment dans l’attribution de contrats publics. Ces pratiques, souvent qualifiées de “politique à l’ancienne”, renforcent l’idée d’un gouvernement dysfonctionnel et corrompu.
- Déficit de transparence : Hochul est accusée de contourner les processus de responsabilité en refusant de publier des informations clés sur les décisions de son administration, alimentant une méfiance généralisée.
Conclusion :
L’administration Hochul est décrite par ses critiques comme un exemple flagrant d’inefficacité bureaucratique et de calcul politique, où la priorité semble être donnée à l’image et aux intérêts personnels plutôt qu’à des solutions concrètes pour les citoyens. Son mandat est de plus en plus marqué par un sentiment d’insécurité croissant, un exode économique massif, et une gestion opaque des ressources publiques. Pour ses détracteurs, Hochul incarne une gouvernance déconnectée des réalités et incapable de répondre aux besoins pressants de l’État.
Et en France ? La gestion française de la pandémie sous le feu des critiques
Obstruction, gestion opaque et conflits d’intérêts : la gestion française de la pandémie sous le feu des critiques
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la gestion de la crise par les autorités françaises a soulevé de nombreuses questions. Les révélations successives sur des décisions opaques, des conflits d’intérêts et des lacunes dans la transparence pointent vers un dysfonctionnement systémique.
I. Une transparence trompeuse dans la gestion des stocks de masques
- Janvier 2020 : Alors que la pandémie se propageait en Chine, le gouvernement français, sous la direction du ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn, décide de ne pas reconstituer les stocks stratégiques de masques. En 2011, ces stocks étaient de plus d’un milliard d’unités ; en janvier 2020, ils étaient presque inexistants.
- Mars 2020 : Lors des premières vagues, le gouvernement justifie l’absence de masques pour la population par des déclarations contradictoires. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, affirme que le port du masque par les personnes non malades est inutile. Ces propos seront plus tard démentis par des études scientifiques.
- 2021 : Une enquête de la Cour des comptes révèle que des alertes sur la baisse des stocks avaient été ignorées depuis 2018. Salomon est accusé d’avoir délibérément supprimé un rapport interne avertissant des conséquences de cette gestion.
Le manque de masques, imputable à une gestion négligente des stocks et à un manque d’anticipation, a exacerbé les premiers mois de la pandémie. La tentative de minimiser l’impact de cette pénurie relève d’une stratégie de désinformation délibérée.
II. Des conflits d’intérêts et un manque d’indépendance scientifique
- Juillet 2020 : Les révélations concernant les liens entre des membres du Conseil scientifique et des laboratoires pharmaceutiques, notamment Sanofi et Pfizer, jettent une ombre sur l’impartialité des décisions politiques. Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, est mis en cause pour ses liens passés avec des industries pharmaceutiques.
- Décembre 2020 : L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est accusée d’avoir favorisé certains vaccins en retardant volontairement les autorisations pour des traitements alternatifs, comme celui proposé par le laboratoire français Valneva.
- 2021 : La gestion de la recherche sur les traitements potentiels, notamment l’hydroxychloroquine, est entachée de controverses. Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, accuse le gouvernement d’avoir manipulé les données pour discréditer ses travaux. En parallèle, des chercheurs dénoncent le manque de transparence autour des contrats signés avec les géants pharmaceutiques pour l’achat des vaccins.
L’opacité des décisions scientifiques, couplée à des conflits d’intérêts potentiels, a érodé la confiance du public. La stratégie vaccinale s’est parfois apparentée à une guerre d’influence entre laboratoires et autorités sanitaires.
III. La gestion des données : un scandale d’État ?
- Mai 2020 : Le projet de traçage numérique “StopCovid” est lancé en grande pompe par Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique. Le dispositif, pourtant coûteux (plus de 6 millions d’euros), s’avère inefficace, avec moins de 3 % de la population qui l’utilise.
- Décembre 2021 : La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) épingle le gouvernement pour avoir collecté et stocké des données médicales sensibles sans encadrement adéquat. Ces manquements exposent des millions de Français à des risques de violation de leur vie privée.
- 2023 : Des documents confidentiels révèlent que plusieurs experts, proches du gouvernement, avaient alerté sur l’inutilité et les dérives potentielles de “StopCovid” avant même son lancement. Ces avertissements ont été ignorés.
La gestion des données relatives à la pandémie illustre un gaspillage de ressources publiques et un mépris des règles de transparence. Le fiasco de “StopCovid” est devenu un symbole de l’improvisation des politiques publiques.
IV. Les EHPAD : un désastre humanitaire caché
- Mars 2020 : Une directive du ministère de la Santé interdit les transferts de résidents des EHPAD vers les hôpitaux en cas de COVID-19 grave, les condamnant à une mort certaine. Cette directive, révélée en avril 2021, a contribué à un taux de mortalité catastrophique dans ces établissements.
- 2022 : Une enquête parlementaire révèle que cette décision aurait été motivée par une volonté de ne pas saturer les hôpitaux. Olivier Véran, alors ministre de la Santé, est accusé d’avoir dissimulé des données sur les décès dans les EHPAD pour éviter une crise politique.
La gestion des EHPAD pendant la pandémie relève d’une défaillance systémique. Les décisions prises, sous couvert de pragmatisme, ont sacrifié les résidents les plus vulnérables.
Une crise de la confiance
La gestion de la pandémie en France a été marquée par des opacités stratégiques, des conflits d’intérêts flagrants et des décisions ayant coûté des vies humaines. Des hauts responsables comme Jérôme Salomon, Jean-François Delfraissy et Olivier Véran ont été au centre de décisions controversées. Si certains scandales ont été étouffés, les preuves accumulées montrent une gestion plus axée sur la protection des institutions que sur celle des citoyens.
En démocratie, la transparence est un pilier fondamental. Les révélations sur ces dysfonctionnements exigent des réponses claires et des responsabilités assumées. Faute de quoi, la confiance dans les institutions pourrait être durablement entamée.