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Les MMT : Maladies Médiatiquement Transmissibles ne sont plus de simples dérives, elles sont devenues la norme d’un système médiatique gangrené par la propagande et la manipulation. Ces MMT sont le résultat d’un Virus du Mensonge, déguisé en chevalier blanc, prétendant défendre la justice et la vérité, tout en empoisonnant l’opinion publique. Bienvenue dans ce grand cirque médiatique, où tout est faussé, exagéré, et bien sûr, toujours au service des puissants. Voici quelques exemples, ou plutôt, symptômes flagrants de cette pathologie médiatique :

L’arme absolue de la peur dans les MMT : La peur, c’est le couteau suisse des MMT. Peu importe le sujet — climat, géopolitique, économie ou sécurité — la peur est l’outil parfait pour maintenir les foules bien sagement sous contrôle. Elle agit comme un anesthésiant pour l’esprit critique, plongeant la société dans un coma intellectuel profond. Pourquoi se fatiguer à réfléchir quand on peut juste avoir peur ? En quelques secondes, un fait divers insignifiant devient un prétexte pour annoncer la fin du monde. Vous respirez encore ? Profitez-en, les MMT vous rappelleront bientôt que c’est temporaire.

Les médias ? Des armes de diffusion massive, excellant dans l’art de la peur. Leur but n’est pas de comprendre ou d’informer, mais de soumettre. Tant que vous êtes terrifiés, tout va bien. Plus de taxes, plus de lois liberticides, mais pas d’inquiétude, tout cela, c’est pour votre sécurité. Un peu plus de liberté, d’argent, et de bon sens sacrifié ? Tant mieux, ça fait moins de place pour réfléchir !

La peur climatique : Et si la peur des faits divers ne suffit plus, on sort l’arme fatale : la peur climatique. Chaque bulletin météo est une messe apocalyptique. Inondations, tempêtes, sécheresses… tout, absolument tout, est dû au dérèglement climatique. Peu importe que certains de ces désastres soient en réalité causés par des infrastructures vieillissantes ou des constructions idiotes dans des zones où les catastrophes naturelles étaient prévisibles. Les détails n’ont jamais été le fort des MMT. Qui a besoin de la vérité quand on peut transformer la moindre goutte d’eau en déluge biblique ?

Jackpot permanent : Chaque catastrophe naturelle devient une nouvelle « contribution écologique », comme un impôt de sauvetage cosmique. Et si cela ne suffit pas, ils vous sortent un discours à faire pâlir Nostradamus. Voilà la recette secrète des MMT climatiques : un peuple qui a peur est un peuple qui paye. Les médias se transforment en véritables prêtres de cette nouvelle religion climatique, où chaque alerte météo devient un acte liturgique. Quant aux fidèles ? Nous tous, bien alignés dans nos canapés, prêts à offrir nos portefeuilles pour conjurer le prochain ouragan divin.

La géopolitique : Dans le cinéma des MMT, on ne fait pas dans la nuance. Il y a les gentils (l’Occident) et les méchants (toujours les autres). Inutile d’expliquer les motivations géopolitiques complexes, trop long, trop ennuyeux. Et puis, pourquoi gâcher une bonne guerre manichéenne quand on peut faire exploser l’audience avec des titres comme « le chaos est à nos portes » ? Un peu de popcorn, un bon vieux conflit monté en épingle, et voilà, la salle est comble ! Le storytelling guerrier : Chaque guerre, chaque tension internationale, est une saga où l’Occident est le héros chevaleresque, et les autres ? Les méchants, évidemment. Inutile de se perdre dans les détails historiques, il suffit de taper fort et d’annoncer que nous sommes toujours dans le camp des bons. Plus simple, plus vendeur. La réalité ? Trop compliquée, passons.

Le sensationnalisme : Vous aimez les films catastrophes ? Eh bien, bonne nouvelle, avec les MMT, c’est le cinéma tous les jours. Chaque fait divers, aussi banal soit-il, est transformé en drame national. La vérité ? Peu importe tant que le show continue. D’ailleurs, quand un simple accident devient une menace pour la civilisation, pourquoi se priver ? Après tout, la peur, ça rapporte plus que la réalité.

La manipulation politique : Lors des élections, les MMT excellent dans l’art de la peur et de l’opportunisme. Avec une complaisance à faire rougir les propagandistes, elles relayent sans hésiter la campagne du « Front Républicain » contre un parti pourtant républicain au regard de la loi. Peu importe, l’objectif est de créer des Barrages à tout prix. La machine médiatique ne recule devant rien, même pas le ridicule, en créant une nouvelle espèce : les Castors Imbéciles, noyés dans leurs propres œuvres. Quant aux réalités post-électorales ? La démocratie n’est plus qu’un décor de théâtre, cachant un gouvernement soigneusement choisi, sans lien avec la volonté des urnes. L’opinion publique ? Traînée dans la boue et balayée sous le tapis du pouvoir. Bravo aux MMT, marionnettistes qui ont nourri les Bêtes sans jamais faire une véritable analyse journalistique.

La désinformation économique : La crise, encore et toujours, justifiée par des réformes « inévitables ». Vous n’avez pas de quoi payer vos factures ? Ne vous inquiétez pas, c’est pour le bien de l’économie… ou du moins, de ceux qui la contrôlent. Les MMT savent comment jouer cette carte à merveille. Le peuple souffre, mais tant que les grands groupes financiers sont contents, tout va bien dans le meilleur des mondes.

L’Agence France-Presse (AFP) : Voici le maestro des MMT. L’AFP, ce chef d’orchestre de la désinformation, avec ses 135 millions d’euros de financement public en 2023, régurgite ses dépêches que les journaleux copient-collent aveuglément. Pas besoin de réfléchir, la vérité est dans les dépêches. Si l’AFP l’a dit, c’est que c’est vrai… ou pas. Pourquoi s’embêter à faire du journalisme quand on peut faire du copier-coller à grande échelle ?

L’ARCOM : La police de la pensée en 2024. Imaginez un régulateur censé protéger la liberté d’expression, mais qui, en réalité, décapite toute voix discordante. C8 en a payé le prix sans jamais comprendre réellement pourquoi. La règle est simple : si vous dérangez, la guillotine médiatique s’abat. Liberté d’expression ? Oui, tant que vous respectez les frontières rigides fixées par ceux qui tirent les ficelles. Et les vrais médias, dans tout cela ? En fermant les yeux ou en évitant les questions dérangeantes, ils cautionnent silencieusement cette dérive. Ironiquement, cette absence d’analyse devient une MMT, où l’on comprend pourquoi ils se tiennent au garde-à-vous. Quant à l’honneur de leur profession, ils s’en tamponnent le coquillard.

La manipulation de l’État : le cas de France Soir : Imaginez un média qui dit « Non merci » aux subventions de l’État. Folie ? Non, juste un acte de rébellion dans ce monde où tout le monde doit rester dans le rang. Résultat : on leur retire leur statut de service de presse en ligne. Fin de partie. Refuser l’argent public, c’est risquer la mort médiatique. Mais bon, France Soir n’avait qu’à accepter le gâteau empoisonné comme tout le monde, non ?

L’interdiction de RT et Sputnik : Vous n’aimez pas ce que disent certains médias ? Facile, vous les interdisez. Les MMT adorent cette astuce. Pourquoi se fatiguer à répondre aux critiques quand on peut juste couper le micro ? La liberté d’expression, c’est bien, mais uniquement quand elle chante la même chanson que tout le monde. RT et Sputnik ? Hors-jeu. Merci, bonsoir.

Au final, les MMT se sont transformées en véritables armes de destruction massive de la vérité, devenant la véritable pandémie du XXIᵉ siècle. Elles écrasent l’esprit critique, amplifient la peur à tous les niveaux — qu’il s’agisse du domaine public, politique ou médiatique — en remodelant la réalité pour la rendre docile. Le peuple, piégé par cette illusion, est prêt à tout sacrifier pour une sécurité illusoire. Cette maladie est bien plus virulente et insidieuse que n’importe quel virus réel. Et pourtant, chacun porte une part de responsabilité dans cette négligence collective à se protéger, et à protéger les autres, des MMT.