
Le 26 septembre 2024, dans le cadre d’un procès opposant Pfizer à Moderna au sujet de brevets liés aux injections d’ARNm contre la COVID-19, REUTERS a rapporté que la Haute Cour de Londres a statué en faveur de Moderna. Bien qu’un des brevets de Moderna ait été invalidé, le tribunal a reconnu que Pfizer avait enfreint un autre brevet valide concernant la technologie ARNm. En conséquence, Moderna a obtenu le droit de percevoir des redevances sur les ventes de Comirnaty réalisées par Pfizer à partir de mars 2022. Pfizer a néanmoins conservé le droit de faire appel de cette décision.
Potentiel des redevances à verser à Moderna
Hypothétiquement, les sommes que Pfizer pourrait devoir à Moderna sont conséquentes. En 2022, Pfizer a déclaré 37,8 milliards de dollars de ventes de Comirnaty, 11,2 milliards de dollars en 2023, et prévoit environ 5 milliards de dollars en 2024, selon FiercePharma. Ces chiffres soulignent l’ampleur des redevances que Pfizer pourrait être contraint de verser à Moderna, ce qui pourrait représenter des milliards de dollars en fonction du taux de royalties fixé.
Les récentes affaires judiciaires entourant Pfizer révèlent des pratiques commerciales jugées par certains comme « mafieuses ». Moderna accuse Pfizer d’avoir utilisé des technologies d’ARNm brevetées sans autorisation dans son vaccin Comirnaty pour s’imposer rapidement sur le marché mondial du vaccin contre la COVID-19. Cette décision de la Haute Cour de Londres pourrait obliger Pfizer à verser des milliards de dollars en royalties à Moderna, mettant en lumière l’enjeu financier colossal et l’agressivité commerciale qui caractérise cette bataille.
Pfizer-Comirnaty : Au-delà des pratiques financières douteuses, des inquiétudes légitimes sur la toxicité du vaccin
La précipitation de Pfizer à s’imposer sur le marché a aussi soulevé des doutes quant à la sécurité et à l’efficacité à long terme du vaccin. En temps normal, le développement d’un vaccin prend une dizaine d’années, un délai nécessaire pour évaluer les effets secondaires et garantir sa sûreté. Cependant, avec le vaccin ARNm contre la COVID-19, ce processus a été réduit à moins d’un an, laissant peu de temps pour étudier en profondeur les effets secondaires à long terme, un point qui continue de préoccuper une partie du public.
Disparité dans la communication publique
Bien que Pfizer ait précisé que Comirnaty ne garantissait pas une protection contre la transmission du virus, certains gouvernements, comme en France, ont promu le vaccin en insistant sur cette protection, ce qui a été perçu comme trompeur. Cette communication erronée semble refléter une stratégie visant à exagérer les avantages du vaccin, une méthode souvent associée à des pratiques commerciales douteuses.
Protection juridique des laboratoires et responsabilité
- Aux États-Unis:
- Une loi récente, le PREP Act, offre une immunité juridique aux fabricants de vaccins, y compris Pfizer, pour les protéger des poursuites liées aux effets secondaires des vaccins COVID-19. L’État, via le Countermeasures Injury Compensation Program (CICP), prend en charge les compensations pour les victimes d’effets secondaires graves.
- En France:
- Bien que les laboratoires ne bénéficient pas de la même immunité, c’est l’État français qui est responsable des indemnisations pour les effets secondaires graves des vaccins administrés dans le cadre des campagnes publiques, conformément à l’article L. 3131-15 du Code de la santé publique. Les victimes peuvent solliciter des indemnisations via l’ONIAM, tandis que les laboratoires ne seraient tenus responsables qu’en cas de faute avérée.
Ces pratiques agressives, combinées à une communication trompeuse des autorités et à l’absence d’études à long terme, ont entamé la confiance du public. Le vaccin, promu comme une solution miracle sans mention des limites, illustre une logique purement commerciale, où le profit prime sur la santé publique et l’intégrité scientifique.
Le grand perdant -> La santé publique
Pfizer est un succès financier ravagé par des scandales et des magouilles, attisant défiance et litiges massifs, avec des conséquences catastrophiques pour la santé publique et l’industrie pharmaceutique.
Bien que la stratégie de Pfizer ait initialement généré des profits colossaux, elle a plongé l’entreprise dans un tourbillon de scandales, de poursuites judiciaires et de suspicion généralisée. La précipitation aveugle à commercialiser un vaccin sans garanties à long terme, combinée à des pratiques commerciales agressives, a non seulement fragilisé la confiance du public, mais risque de provoquer une onde de choc dévastatrice pour l’ensemble de l’industrie pharmaceutique. Ce secteur, déjà ébranlé par des accusations de corruption et d’opportunisme, pourrait désormais voir sa crédibilité s’effondrer, mettant en péril la santé publique mondiale et exacerbant la défiance envers les institutions médicales.